Le traumatisme lié à la maltraitance infantile et à la violence intrafamiliale n’est pas une fatalité ! La kinésiologie peut aider. Elle permet de détecter et libérer les émotions lourdes particulièrement traumatiques faisant suite à ces violences.
La maltraitance infantile (cad sur mineur de moins de 18 ans) comprend la violence physique et/ou psychologique et/ou sexuelle sur un enfant, ainsi que toutes formes de négligences, de manque affectif, d’abandon et d’exploitation.
Elle peut s’exercer dans tous les milieux extérieure ou à l’intérieur du noyau familial. La violence intrafamiliale est exercée au sein de la famille. Elle inclue les violences conjugales dont je parlerai dans un autre article et les violences faites sur enfant, dont l’inceste.
Selon l’OMS, elle touche 1 enfant sur 4, et en moyenne, plus de femmes que d’hommes.
La maltraitance infantile et la violence intrafamiliale ont des conséquences néfastes majeures sur le développement du mineur. Elles ont des répercussions profondément délétères sur la vie adulte. Elles peuvent même l’amener à porter atteinte à sa propre vie du fait des conséquences post-traumatiques intolérables. Les référentiels sont totalement bousculés : où est le bien ? où est le mal ? L’emprise peut être totale et empêcher la parole. Dans la violence intrafamiliale, le foyer familial devient une zone de danger alors qu’il devrait être un espace de protection. Des milieux scolaires ou éducatifs d’accès « obligatoires » peuvent devenir des zones à risque …
Détecter la maltraitance infantile et la violence intrafamiliale par la kinésiologie
La kinésiologie permet un dialogue avec le corps. Si le consultant est prêt à l’entendre, la kinésiologie peut révéler des souffrances de violences infantiles. La kinésiologie se pratique aussi bien sur un enfant qu’un adulte. Il est possible de détecter la maltraitance subit par l’enfant qui consulte, ou par l’adulte qui a subit des violences dans son enfance. Ces violences peuvent être intrafamiliales ou extérieures à la famille. Elles touchent aussi bien les femmes que les hommes avec une proportion plus élevée chez les femmes.
La détection des maltraitances est d’autant plus essentielle qu’une prise en charge précoce pourra plus facilement libérer les épisodes traumatiques et écarter l’enfant du milieu toxique. En effet, l’enfant se mue souvent dans un silence, parfois au delà du délais de prescription cad de la durée au-delà de laquelle une action en justice, civile ou pénale, n’est plus recevable (30 ans dans ce cas de figure). Il est parfois difficile de détecter la souffrance à temps. Plus on agit tôt et moins les conséquences seront néfastes. Cependant, toutes actions pour libérer le trauma qu’il soit récent ou ancien seront bénéfiques pour la personne.
Toutes les ethnies, milieux et âges sont concernés par la maltraitance infantile et la violence intrafamiliale
Tous les milieux sont concernés : famille, milieu scolaire, activités de loisir, sport, cercles religieux, etc. Les personnes que j’ai reçues en consultation étaient de toutes origines ethniques et religieuses, et de tout milieu. Lors de la séance, tous les motifs de violence peuvent être abordés sans tabou ni honte (physique, sexuel, psychique etc.) .
J’ai reçu des personnes qui ont subies des violences dans des milieux éducatifs ou religieux. Mentalement, ils pensaient que c’était de l’histoire ancienne mais corporellement, ils en gardaient toujours les empreintes.
Au cours d’une séance, il ne m’est pas possible de « forcer » une séance pour obtenir des informations quand le moment n’est pas juste et approprié pour la personne. Il est important d’attendre que la consultant soit en capacité à gérer le trauma émotionnellement. Il me faut parfois plusieurs séances avant de pouvoir aborder le sujet profond traumatique. Chez d’autres personnes, l’information émotionnelle est là et ne demande qu’à être « libérée ».
Dans d’autres situations, mon consultant m’expose un autre sujet de consultation mais la séance révèle ces traumas car ils sont prioritaires.
Parfois, la personne consulte suite aux symptômes d’une pathologie comme une maladie inflammatoire ou auto-immune, et la séance met en avant un lien avec une période profondément traumatique et une souffrance psychique. Il existe bien un lien entre des états émotionnels douloureux et des pathologies. Cela n’est pas nouveau et il est important de le prendre en considération. A contrario, cela ne veut pas dire que les pathologies aient nécessairement un lien avec des épisodes émotionnels douloureux. Cela reste toujours du cas par cas !
Libérer les traumas en lien avec la maltraitance infantile et la violence intrafamiliale
Il arrive fréquemment que le corps du consultant manifeste le besoin d’être libéré de ces émotions lourdes qui l’handicapent et qui ont finalement dirigées une grande partie de sa vie.
Le mental peut dire « TOUT VA BIEN » tandis que le corps dit l’inverse !
Dans un premier temps, il s’agit de prendre conscience de ces évènements traumatiques, et encore une fois uniquement au rythme de la personne. Si elle doit être suivie médicalement et qu’elle est stabilisée, il est possible de travailler par la kinésiologie. Cependant, il n’est pas non plus nécessaire d’être suivi médicalement si nous sommes en capacité de gérer le trauma. Ceci est encore une fois au cas par cas !
« Je ne me souviens de rien »
Il arrive fréquemment que la personne manifeste une amnésie en lien avec cette période, voir un état dissociatif. Or, si cela est juste et approprié pour la personne, le test musculaire de kinésiologie via le dialogue avec le corps va m’orienter vers des manifestations de maltraitance dans l’enfance et définir la période de vie concernée par le trauma.
La personne a « oublié mentalement » cette période. Elle a même l’impression que « tout allait bien » ! Or, le discours du corps est différent. Cette période amnésique ou dissociative est démontrée dans de nombreux cas de traumas. Il s’agit d’une réaction de défense et de survie de l’organisme et du mental pour maintenir l’intégrité psychique afin de continuer à vivre « normalement ».
Or, je rappelle que la kinésiologie est une méthode douce et à l’écoute du rythme de son consultant. En aucun cas, il n’est possible de « travailler des émotions » qui pourraient déstabiliser la structure psychique que la personne a mise en place pendant de nombreuses années par différents mécanismes d’adaptation et de défense.
Se libérer des traumas et du stress associé
Bien sûr, il s’agit ici d’être extrêmement prudent au regard des informations que la séance de kinésiologie peut nous apporter et ne pas influencer notre consultant par des informations qui ne seraient pas justes. Parfois, il n’est pas nécessaire de tout expliquer, ni même pour le kinésiologue de comprendre la totalité des évènements traumatiques. Les équilibrations suffisent.
L’objectif de la kinésiologie est d’amener à un allègement du ressenti corporel et psychique et une meilleure compréhension de soi.
Une transmission de la violence intrafamiliale et de la maltraitance infantile par les mémoires transgénérationnelles
Vous seriez étonné de constater le poids des mémoires de nos parents et ancêtres ayant vécu des traumas de violence ! Un enfant peut ne pas avoir subi de violences et d’abus, et pourtant, il en porte l’information et en ressent les conséquences !
J’ai reçu des personnes adultes et des enfants qui portaient l’information des violences intrafamiliales et des maltraitances infantiles qu’un parent ou un grand-parent, voir au-delà, avait subi. Or, les émotions sont lourdes et la transmission que je suppose épigénétique est réelle. Il est alors nécessaire de libérer la descendance pour lui éviter de reproduire des situations traumatiques inconscientes et surtout de pouvoir vivre sa propre vie !
L’enfant qui veut guérir ses parents
Inconsciemment ou consciemment, l’enfant peut vouloir « guérir » ses parents et ascendants. Le livre de Bruno Clavier « Ces enfants qui veulent guérir leurs parents » est très parlant à ce sujet. J’ai reçu des enfants pour des problématiques totalement autres. Cependant, le trauma subi par la mère ou le père est ressorti en séance. Et, superbement, la séance a permis de libérer l’énergie bloquée par le trauma chez l’enfant ET chez le parent. Dans d’autres cas, la séance permet à ce parent de débuter des démarches pour s’en libérer, s’il le souhaite.
Je suis souvent pleine de gratitude pour ces enfants qui ont finalement amenés leurs parents en séance !
La kinésiologie permet alors de détecter ces mémoires lourdes et de libérer à la fois le consultant et ce lien traumatique avec les générations. Selon le niveau de sensibilité, l’impact sur les ascendants est souvent ressenti en même temps que la personne ou l’enfant qui consulte.
La violence intrafamiliale et l’inceste
La kinésiologie permet aussi de travailler sur l’inceste, sujet particulièrement douloureux générant souffrances profondes, périodes amnésiques, honte, culpabilité, déni de soi, rétention de la parole … comme on peut l’entendre dans cette série de Radio France sur l’inceste.
Or, il n’y a pas de fatalité. Il est possible de s’en sortir et de repartir avec un nouvel élan de vie, à son rythme. Des outils existent et ils fonctionnent. La kinésiologie ne fait pas « revivre » les souffrances, elle les libère.
Même si j’ai besoin d’une confirmation par mon consultant pour être correctement orientée, je peux aussi tester sans qu’il ait besoin de verbaliser. Il pense simplement à la situation. Cela me suffit pour faire les équilibrations nécessaires.
Quand il y a trop de souffrances et de peurs, le mental peut être parfois trop contrôlant et emprisonnant. Ceci révèle une insécurité majeure. Les équilibrations de kinésiologie me permettent de poursuivre la séance pour que la personne lâche certains états émotionnels lourds.
Des solutions existent ! Il n’est pas nécessaire (ni recommandé d’ailleurs !) de rester avec nos états traumatiques. Nous avons une vie à vivre !